Steve Jobs
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Réalisateur : |
Danny BOYLE | ||
Acteurs : |
Michael Fassbender, Kate Winslet, Seth Rogen, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
2 h 00 | |||
Date de sortie : |
03/02/2013 | |||
Titre original : |
Steve Jobs | |||
Note "critique" : |
3,50 | |||
Classement 2016 |
11 / 106 |
Résumé : |
.O xx |
.O. En 1984, dans les coulisses du lancement de l'ordinateur Macintosch, Steve Jobs se prépare avant de présenter sa nouvelle création au public. La tension est palpable d'autant plus qu'une ancienne relation vient le voir, accompagnée de sa fille. Elle lui réclame de l'argent pour élever convenablement leur enfant... .O. |
Xavier |
.O. 29/02/2016 Steve Jobs ? Je ne suis pas un grand admirateur du gars, les débats mac/PC me font doucement rigoler (franchement, sauf si vous êtes censé faire le service après-vente pour quelqu'un, qu'est-ce que ça changera à votre vie qu'il utilise l'un ou l'autre ?) et si je dois reconnaître que l'iPhone est un joli petit joujou très intuitif, je trouve aussi que son prix est prohibitif et reste perplexe devant les utilisateurs qui attendent fébrilement les dernières versions comme si cela allait révolutionner leur vie (en même temps, chacun son hobby, je préfère dépenser mon argent pour découvrir le monde). J'en étais où ? Ah oui... j'ai laissé passer le premier film à la gloire du bonhomme sorti lors de l'été 2013 et je n'étais pas spécialement parti pour voir celui-ci mais quelques bonnes critiques des habitués du forum box-office d'allociné et la présence de Danny Boyle derrière la caméra ajoutée à celle de Michael Fassbender, Kate Winslet et Jeff Daniels au casting m'ont encouragé à donner sa chance à ce film. Le résultat est plutôt bon : pas d'hagiographie et un choix, aussi surprenant qu’intéressant, de se concentrer sur 3 dates pour raconter la vie du bonhomme : le lancement du premier Macintosh en 1984, celui du Next quelques années plus tard et enfin le fameux iMac qui lancera la succès story planétaire. Ce choix est à la fois intéressant et assez gênant dans le sens ou convoquer, sur ces trois dates, sa "femme" et sa "fille" (pour voir sa manière de gérer sa vie personnelle), son mentor et quasi père de substitution (qui mènera à toute la psychologie de bazar autour de l'adoption et du désir de contrôle), son ex/futur meilleur ami avec qui il a tout commencé, ses collaborateurs, etc... permet de bien rendre le coté "obsédé du contrôle qui gère 4000 choses à la fois" mais donne aussi un énorme coté factice à toutes ces "confrontations". On sent que Dany Boyle a été influencé par le style Fincher de "The Social Network", grand frère légèrement embarrassant puisque bien meilleur... il n'empêche, le bonhomme s’est assagi derrière la caméra (sauf sur la fin lorsqu'il s'amuse à insérer des images ultra rapidement pour un effet peu réussi) et le film, qui pourrait être plus saoulant qu'un Tarantino lambda avec ses dialogues qui n'en finissent pas, garde une certaine unité et donne envie d'un peu mieux connaître la vie de ce type. Bref, les scénaristes ont fait des choix qui se défendent bien qu'ils ne permettent pas, à mon avis, de saisir plus subtilement ce qui a nourri le bonhomme et lui a permis de se remettre de deux gros échecs. Pourquoi n'a-t-il pas été "grillé" par le premier ? Était-il vraiment "seul" (ça fait un peu Messie cette histoire) et si génial que cela ? Il y a de nombreuses zones d'ombres mais grâce à un casting qui assure parfaitement et un bon rythme de croisière, le film parvient quand même à convaincre. Ce n'est pas grandiose mais ce sera un peu au-dessus de la moyenne dans mon classement annuel :-) .O. |
Première : ¤ ¤ ¤ |
Studio / Ciné Live :
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.O. (...) résumer Steve Jobs à un simple film de scénariste serait injuste. Le rythme et la tension sont aussi donnés par la mise en scène sobre de Boyle, l'inventivité de ses cadres au coeur de ce huis clos et la fluidité de son montage. .O. |
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